Chapitre 3

Chapitre 3 : La fabrication de la mythologie capitaliste

Hollywood

Encore aujourd’hui, on reconnaît la Grèce antique comme le pays de la philosophie, source de la sagesse occidentale. Mais ce qui tient lieu de sagesse dans le monde capitaliste contemporain nous vient désormais des États Unis d’Amérique, qui n’est certes pas le pays qui a inventé le capitalisme, mais qui est bien celui qui lui fournit sa mythologie. L’un des principaux vecteurs de cette mythologie capitaliste est bien sûr le cinéma hollywoodien. S’il existe de bons films américains, bien sûr, de nombreux films, formellement géniaux, sont de véritables pièces de propagande faites pour entretenir l’esprit du capitalisme. Pierre Conesa a développé, dans un livre récent1, la fabrication de l’ennemi dans le cinéma hollywoodien, fluctuant au gré de la géopolitique. Je vous renvoie donc à ce livre très intéressant si vous voulez en savoir plus et je développerai ici des aspects qui n’y sont pas abordés.

La critique du cinéma américain n’est pas un exercice si facile : critiquer le cinéma hollywoodien vous fait aussitôt passer pour un grincheux et un trouble-fête. Car il nous divertit, il nous amuse, il nous réconforte après une dure journée. C’est la force de cette propagande de ne pas avoir pris la forme austère du tract politique ou même peut-être de ce texte que vous avez eu la bonté de lire jusqu’ici, mais celle du spectacle que nous allons voir avec enthousiasme dans notre temps libre avec nos amis. En effet, cette propagande, nous l’aimons car elle se présente sous un aspect amical : la critiquer est ressentie comme une volonté de nous interdire de rire, d’aimer et d’avoir toutes ces émotions que nous font ressentir ces films. Peut-être que certains natifs américains avait la même réaction quand leurs amis voulaient les prévenir du danger de la colonisation : mais non voyons ! Tu vois bien qu’ils nous veulent du bien, ils nous vendent leur whisky qui nous rend si heureux !

Une jeune paysanne rêve d’un appartement moderne en ville. Sa vie est monotone et son père est toujours absent, absorbé par son travail. Elle finira par découvrir que son père est un héros du quotidien, consacrant sa vie au travail dans son usine pour la plus grande gloire de sa patrie, la Corée du Nord2. Vous en conviendrez, le film que je viens de résumer est un film de propagande. On y valorise les valeurs très classiques du travail, de la famille et de la patrie, dans leurs formes les plus réactionnaires qui sont d’ailleurs l’opposé de ce qui a été développé par tous les penseurs communistes. Les USA et la Corée du Nord, quoi de plus lointain ? Géographiquement : l’Amérique et l’Asie séparées par l’immense océan Pacifique. Idéologiquement : un pays capitaliste et un pays socialiste (quoi que Engels aurait parlé de « capitalisme d’État3 »). Pourtant il y a bien un lien entre le cinéma hollywoodien et le cinéma Nord Coréen : Kim Jong-Il était en effet un grand cinéphile comprenant, comme beaucoup de dictateurs, la puissance propagandiste de ce média4.

Mais il y a bien sûr des différences de fond entre les messages des films Nord Coréens et ceux des films Nord Américains. Un exemple flagrant : il n’y a pas de héros collectif dans le cinéma hollywoodien (figurez-vous la représentation des ouvriers en lutte dans La Grève, d’Eisenstein, pour visualiser cette possibilité). Le héros est un être exceptionnel, et lorsqu’il s’associe, c’est pour mettre ensemble des individualités fortes, comme les héros de Ocean’s 11 ou les X-Men. C’est le talent unique de chacun plus que la collectivisation des forces qui est mis en avant dans le surpassement de l’épreuve. La philosophie qui sous-tend tous ces films reste toujours celle de l’individualisme libéral et celle du libre arbitre, niant tout déterminisme. Cet aspect est particulièrement mis en avant dans les films de voyage dans le temps, qui mettent l’accent sur le choix qui influencera le futur plutôt que sur les lourdeurs des déterminismes structurels. Dans X-Men, days of the future past, c’est sur Raven/Mystic que repose tout l’avenir de l’humanité : c’est son libre choix qui amènera à un futur apocalyptique ou paisible. Le professeur Xavier refuse d’entrer dans son esprit pour la stopper et préfère la convaincre. C’est l’aspect démocratique positif de cette philosophie, mais la responsabilité est placée sur le choix individuel : c’est le choix microscopique qui influence la réalité macroscopique, à l’inverse de ce que nous montrent toutes les recherches des sciences sociales, en sociologie ou en histoire.

Dans Retour vers le futur, Marty inverse la hiérarchie entre son père et Biff en lui apprenant a être plus combatif. On voit ici une autre valeur mise en avant dans ces films : la réussite économique comme principal critère de réalisation personnelle. Le cinéma hollywoodien n’arrive pas à penser qu’on peut rêver à autre chose que de devenir riche. Dans Limitless, le héros est un écrivain en panne d’inspiration. Il découvre qu’il existe une nouvelle drogue qui rend plus intelligent et s’en procure. Il deviendra alors un écrivain de grand talent. En fait, non, pas du tout : une fois devenu un grand génie, il ne pense plus une seconde à mettre des mots les uns derrière les autres, sotte activité, mais il joue en bourse et devient très riche.

Si le héros est toujours un individu exceptionnel, il existe cependant deux causes collectives dignes d’être défendues selon le cinéma hollywoodien : l’entreprise et la patrie. Pour mettre en avant le patriotisme, il n’y a rien de tel que les films de guerre, bien sûr. Mais d’autres films portent également cette valeur qui est sacrée aux USA. Les figures de l’ombre est un film qui illustre parfaitement tous ces points : héroïnes individuelles, valeurs de soumission à l’entreprise et de défense de la patrie, tout y est, malgré le message antiraciste et féministe du film.

Ce film raconte l’histoire de mathématiciennes noires américaines dans l’Amérique encore ségrégationniste des années 1960. Celles-ci sont embauchées par la NASA pour faire les calculs du premier vol habité américain. On imagine les difficultés qu’elles ont en tant que femmes et en tant que Noires à cette époque plus ouvertement raciste et patriarcale qu’aujourd’hui. Mais quelques éléments sont pour le moins étonnants. L’histoire se passe, je l’ai déjà dit, dans les années 60. Or, c’est une période où le mouvement des droits civiques qui réclamait la fin de la ségrégation est au plus fort. Période idéale pour traiter du sujet de l’égalité des droits, certes. Mais ici, le mouvement des droits civique n’est qu’un arrière plan bien peu présent : un petit extrait télévisuel d’un discours de Martin Luther King pour marquer l’époque et c’est à peu près tout. Les personnages du film ne participent pas au mouvement, ne le soutiennent pas ne serait-ce que par la parole, et le seul personnage impliqué dans ce mouvement est présenté comme un militant un peu lourd qui saoule tout le monde avec ses idées politiques. L’égalité, ces femmes d’exception l’obtiendront non pas par la lutte collective mais par leurs talents individuels. Tout au plus, il y aura une solidarité entre collègues pour se former à l’informatique afin de rester compétitives dans l’emploi.

Car tout le mal qu’elles se donnent pour réussir leurs carrières, elles ne le font pas que pour elles. Elle le font pour le bien de leur patron, qui leur demande de faire des heures supplémentaires non payées. Et elles le font pour la grandeur de leur patrie en concurrence, à l’époque, avec l’URSS dans la conquête spatiale. Le tout forme un tableau d’individus mettant tout leur talent dans la réussite de leurs carrières, de leur entreprise et de leur patrie plutôt que dans la lutte collective, soumises aux caprices de leur patron et œuvrant pour la grandeur de leur pays. Vous rappelez-vous du film nord-coréen cité plus haut ? La comparaison ne me paraît pas abusive.

Des petites Corée du Nord capitalistes

Si le cinéma de Hollywood est un modèle pour la Corée du Nord, les cités idéales du capitalisme ont aussi quelques ressemblances avec leurs adversaires prétendument communistes. Le capitalisme est en perpétuelle expansion mais n’a en fait pas terminé son développement. Depuis la confiscation des Commons en Angleterre5, le capitalisme s’est toujours nourri en privatisant les biens communs. Pour survivre, les classes laborieuses doivent réinventer perpétuellement des espaces de liberté que le capitalisme leur soustrait, car il a besoin de croissance perpétuelle pour se maintenir.

Mais si l’après seconde guerre mondiale nous a laissé des institutions collectives comme la sécurité sociale ou les services publics, les capitalistes ont bâti des îlots utopiques débarrassés de toutes ces organisations égalitaires : les parcs d’attractions. Ces parcs à thèmes sont de véritables petites villes privées qui ne connaissent aucune forme de biens collectifs ou de services publics. Tout est marchandise : le nom du lieu est une marque, les personnages qui animent le parc sont sous propriété intellectuelle et vous trouverez dans les magasins tous les produits dérivés dont on vous a toujours fait rêver. Il est à noter que, si l’on nous apprend que le capitalisme se caractérise par la concurrence, la première chose que fait tout capitaliste avant de commencer à faire du commerce est de se fabriquer un monopole : le brevet ou tout autre propriété intellectuelle est en effet essentiellement un monopole. Dans ces parcs, même la nourriture est sous monopole : il vous est interdit d’apporter votre repas, vous devrez aller dans leurs restaurants.

Dans ces cités capitalistes idéales, il n’y a pas de citoyen, il n’y a pas de démocratie : vous y êtes admis en tant que clients ou en tant que salariés et tout est dirigé par les propriétaires. C’est le projet capitaliste par excellence, ce qu’ils nomment « liberté » c’est la liberté du patron d’imposer ce qu’il veut. La démocratie est vue comme une entrave à ce type de liberté car elle remet en question le pouvoir du propriétaire en le distribuant de façon égale à chacun.

Vous me direz peut-être que je pousse la comparaison trop loin, car ce ne sont pas vraiment des villes, ce sont de grandes fêtes foraines permanentes. Mais il y a tout de même réellement, je crois, une vision politique dans la gestion de ces espaces, comme il y a une vision politique dans la gouvernance des entreprises. Ces espaces privés sont constitués de biens immobiliers, mais ils sont aussi constitués de personnes : se sont donc bien des sociétés et, à ce titre, elles peuvent être comprises au travers d’une grille de lecture politique. Et cette grille de lecture ne nous donne pas un résultat rassurant. Qualifiées politiquement, ces sociétés miniatures que sont les parcs à thèmes me semblent être des îlots totalitaires représentatifs de ce que serait un pays gouverné entièrement selon les principes capitalistes, entièrement privatisé et dont le seul droit de vote serait celui de l’actionnaire. Vous y êtes chez vous tant que vous avez de l’argent à y dépenser, vous pouvez y rêver tant que vos rêves produisent des devises, vous n’avez pas d’espace où y rester oisifs, improductifs, vous êtes sous surveillance permanente et priés de marcher où il faut, rester bien sages dans la file d’attente, etc.

Le cauchemar totalitaire que m’inspirent ces lieux est peut-être finalement un peu exagéré. Les attractions pourraient simplement avoir un but pédagogique : nous apprendre à attendre sagement dans une file d’attente, afin de former des consommateurs dociles dans les magasins. La véritable aventure que nous vendraient ces parcs ne serait pas les grands huit mais les interminables heures passées à y accéder, préparant la jeunesse à renouveler cette aventure au quotidien devant les caisses automatiques des supermarchés. L’utopie capitaliste me semble, quoi qu’il en soit, un bien mauvais rêve.

« T’as déjà entendu parler de l’hégémonie du grand capital ? » (Georges Abitbol, La classe américaine)

Depuis l’effondrement de l’URSS et malgré quelques pays conservant des régimes se réclamant du communisme, comme le Corée du Nord déjà citée, Cuba ou la Biélorussie, le capitalisme n’est plus considéré comme une option parmi d’autres mais comme le seul monde possible. Cette idéologie est devenue hégémonique : il est aujourd’hui quasiment impossible de penser en dehors des termes qu’elle impose. Le terme même de « capitalisme » est devenu superflu : il est abandonné aussi bien par la gauche que par la droite. La droite fait mine de l’oublier en lui préférant le mot « économie » : l’économie comme pensée unique, la « vraie » économie qui ne tolère aucune hétérodoxie, si molle soit-elle, qui impose comme seule grille de lecture le néo-classicisme et fait passer Keynes pour un dangereux gauchiste.

La gauche, quant à elle, n’ose plus combattre le capitalisme. Elle se retranche sur la critique du « néo-libéralisme » et évite soigneusement de désigner la société actuelle comme capitaliste sous peine de raviver l’idée que le capitalisme ne serait qu’une forme historique de l’économie, n’ayant pas toujours existé et connaissant une fin à venir. On peut leur reconnaître tout de même la qualité de gens de gauche voire même, d’une certaine façon, d’anti-capitalistes. Mon but n’est pas de les désigner comme des adversaires : si l’on imagine le capitalisme comme une bête féroce, les pourfendeurs du néo-libéralisme seraient d’avis de dompter la bête, de limiter ses mouvements, tandis que communistes et anarchistes voudraient plutôt l’éliminer.

Ce qui est étrange, c’est qu’après l’effondrement du communisme autoritaire de l’URSS en 1991, nombreux sont ceux qui ont pris acte de l’échec soviétique en abandonnant le communisme. Mais ils ont gardé l’autoritarisme, l’étatisme. N’aurait-il pas fallu faire l’inverse ? Était-ce en effet un échec du communisme (alors qu’il s’agissait plutôt, comme nous l’avons vu plus haut pour la Corée du Nord, d’un capitalisme d’État si l’on respecte la théorie d’Engels) ou un échec de l’autoritarisme ? Les anarchistes ont toujours marqué la différence entre communisme autoritaire et communisme libertaire. Bakounine expliquait tout ce qui réunissait communistes et anarchistes et insistait sur le fait que là où les communistes reposaient leur méthode sur l’autorité, les anarchistes reposaient la leur sur la liberté6. L’autoritarisme était-il donc plus important à sauver que l’idée communiste ? En réalité, depuis lors, les quelques personnes restées fidèles au marxisme malgré son reflux se rapprochent, consciemment ou non, du communisme libertaire. John Holloway en est un exemple brillant, lui qui développe une philosophie de l’anti-pouvoir sur la base de la philosophie de Marx et notamment de la critique marxienne du fétichisme et de l’aliénation. Alain Badiou, s’il garde clairement ses distances avec l’anarchisme, reconnaît ses apports, notamment sur la question de l’autogestion7. Michael Löwy et Olivier Besancenot redécouvrent, après Daniel Guérin et quelques autres, les « affinités » entre le marxisme et l’anarchisme8.

Finalement, la gauche se divise en deux parties, qui ne sont pas ennemies mais qu’il s’agirait de réconcilier avec l’idéal communiste : ceux qui, ne croyant plus au communisme autoritaire, proposent un État régulateur, donc qui veulent utiliser l’autorité contre le capitalisme ; et de l’autre côté, ceux qui, ne croyant pas non plus au communisme autoritaire et pensant que c’est l’autoritarisme qui a tué le communisme, cherchent des solutions libertaires au communisme, que ce soit dans l’autogestion ou dans la sécurité sociale (certes pas une institution libertaire en soi, mais qui est non étatique et originellement gérée par la classe ouvrière9).

J’ai démarré ce chapitre par la mythologie capitaliste, j’évoque l’effet de l’hégémonie de l’idéologie capitaliste sur la pensée anti-capitaliste, il me reste à évoquer le fond de la théorie capitaliste elle-même. Ce sera court : il n’existe pas de pensée capitaliste à proprement parler. Le capitalisme se théorise, Marx l’a très bien fait dans le Capital. Mais le capitalisme ne se pense pas lui-même. Il se critique, il se déconstruit, mais la pensée dominante n’est pas une théorie, c’est une sociodicée : un simple discours ayant pour seul but de justifier la domination existante. La pensée dominante serait une fausse pensée et la pensée critique une pensée véritable ? Ce n’est pas que la pensée critique soit plus désintéressée : les deux camps en lutte défendent leurs intérêts. Mais la classe dominante doit produire une pensée qui justifie l’injustice alors que les classes dominées produisent une pensée qui la révèle. La pensée dominante est donc toujours une pensée du mensonge tandis que la pensée dominée, si elle ne tombe pas obligatoirement juste à tous les coups, recherche la vérité. Emmanuel Macron a conseillé de lire Le Capital10, de Karl Marx, non par provocation, mais parce qu’en le lisant, tout capitaliste peut y tirer des leçons sur la réalité de son activité qu’il ne trouvera jamais dans les livres d’économistes néoclassiques. Tout hégémonique que le capitalisme est, il ne peut constituer une réelle pensée et n’excelle que dans l’écriture de grands mythes justificateurs.

1Hollywar : Hollywood, arme de propagande massive, Pierre Conesa, Robert Laffont, 2018.

2Résumé du film Journal d’une jeune Nord-Coréenne, réalisé par Jang In-Hak, 2006, édité en France par Wild Side en 2007.

3« Mais ni la transformation en sociétés par actions et en trusts, ni la transformation en propriété d’État ne supprime la qualité de capital des forces productives […]. L’État moderne, quelle qu’en soit la forme, est une machine essentiellement capitaliste: l’État des capitalistes, le capitaliste collectif en idée. Plus il fait passer de forces productives dans sa propriété, et plus il devient capitaliste collectif en fait, plus il exploite de citoyens. Les ouvriers restent des salariés, des prolétaires. Le rapport capitaliste n’est pas supprimé, il est au contraire poussé à son comble. Mais, arrivé à ce comble, il se renverse. La propriété d’État sur les forces productives n’est pas la solution du conflit, mais elle renferme en elle le moyen formel de le résoudre, elle met la solution à portée de la main. » Socialisme utopique et socialisme scientifique, Chapitre III, Friedrich Engels, 1880. https://www.marxists.org/francais/marx/80-utopi/index.htm (lien vérifié le 26 mars 2019).

4Kim Jong-Il : the cinephile despot, BBC, 19 décembre 2011 https://www.bbc.com/news/entertainment-arts-16245174 (lien vérifié le 27 février 2019).

5Par les « inclosure acts », lois qui confisquaient les espaces communs en Angelterre et dont certaines sont encore en vigueur. https://en.wikipedia.org/wiki/Inclosure_Acts (Lien vérifié le 26 mars 2019). En France, les « communaux » ont aussi subi des attaques, par exemple en étant vendus à des seigneurs à partir de la fin du XVIè siècle pour rembourser des dettes (La sociabilité villageoise dans l’ancienne France, Jean-Pierre Gutton, Hachette, 1979, p. 116).

6 Qui suis-je ?, Michel Bakounine

7 Éloge de la politique, Aude Lancelin et Alain Badiou, Flammarion, 2017.

8Affinités révolutionnaires : Nos étoiles rouges et noires, Michael Löwy et Olivier Besancenot, éditions Mille et une nuits, 2014.

9Voir l’œuvre de Bernad Friot.

10« Mon conseil aux jeunes : lire le capital », en une de Elle, 19 mai 2017.

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